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الجمعة، أغسطس 11، 2006

L'investiture d'Idriss Deby dénoncée


L'investiture d'Idriss Deby dénoncée
(Alwihda 10/08/2006) .
L’opposition tchadienne s’est montrée très critique à l’endroit du président Idriss Deby Itno, qui a été investi mardi.Le chef de l’Etat,réélu en mai dernier, à l’issue d’un scrutin contesté et boycotté par ses opposants dits radicaux,a prêté serment pour un mandat de cinq ans, devant un parterre de ses homologues du continent. Le président de la Fédération action pour la République (Far),Ngarlédji Yorongar,a qualifié l’investiture de mascarade.Dans une interview à la BBC,l’opposant a comparé la cérémonie à un deuil national qui n'avait rien de jubilatoire. Enterrement"On a l’impression que les chefs d’Etat qui prennent part à cette investiture assistent à un enterrement d’Idriss Deby," a martelé Monsieur Yorongar. Il a poursuivi en soutenant que le chef de l’Etat n’a pas été élu par le peuple tchadien, mais plutôt par les organes de régulation des élections que sont la commission électorale et le conseil constitutionnel. L’opposant accuse ces organes d’avoir manipulé les résultats du scrutin pour une victoire aux forceps du candidat du parti au pouvoir. En rappel,l’opposition tchadienne avait boycotté l’élection présidentielle, arguant que les conditions pour sa tenue n’étaient pas réunies. Outre la dénonciation des attributions de la commission électorale,jugée trop inféodée au pouvoir,les adversaires politiques de Deby ne lui pardonnent pas d'avoir fait modifier la constitution qui lui interdisait, dans son ancienne version, de briguer un troisième mandat. Prise d'otageL’opposition n’avait pas été seule dans sa levée de bouclier contre la révision constitutionnelle. Il y avait aussi les organisations de défense des droits de l’homme,les ONGs pro-démocratie, et même l’ONU. Mais à l’heure de l’investiture du président élu, les opposants tchadiens apparaissaient solitaires dans leur dénonciation du processus, mais Garledji Yorongar estime qu’ils ne sont pas pour autant isolés.Selon lui, la présence des chefs d’Etat africains à la cérémonie n’était pas synonyme d’une approbation de la légitimité de la réélection de Deby. "Deby a profité de la présence de ces chefs d’Etat à une reunion de la Cemac pour les prendre en otage pour qu'ils assistent à son investiture," a expliqué Yorongar à la BBC. Sous le signe du socialL’opposition interprète l’absence d’un représentant du gouvernement français à la cérémonie comme un indicateur que la France a commencé à entendre raison."La France a accompagné Deby à la mort, et a ensuite refusé d’assister à son enterrement," ironise le président de la fédération d’Action pour le république, concluant que Paris a maintenant compris qu’il s’était trompé en soutenant un processus électoral vicié à la base. Le président Deby a promis de placer son nouveau mandat "sous le signe du social", de faire gérer "dans la transparence la plus totale" les ressources pétrolières.Lamine N.KonkoboBBC Afrique,Londres

Source: Alwihda - BBC

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