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الخميس، نوفمبر 16، 2006

Communiqué N°004/UFDD/VP: Formation du Bureau Exécutif de l'UFDD

République du TchadOpposition politico militaire= = = = = = = = = = = = = Union des Forces pour la Démocratie et le Développement (UFDD)
Après concertation entre les anciennes directions des mouvements fondus dans l’UFDD (à savoir le CDR, le FUC, le RAFAD, le RND, le RPJ et l’UFPD), il a été procédé à la formation du Bureau exécutif de l’UFDD comme suit:
Président : Général MAHAMAT NOURI
Vice président : ACHEIKH IBN OUMAR
Secrétaire général : ABDALWAHID ABOUD MACKAYE
Secrétaire général adjoint : HISSENE TAHIR SOUGOUMI
Commissaire aux Relations extérieures : KABBARO HISSENE
Commissaire adjoint aux relations extérieures : ISSA MOUSSA TAMBOULET
Commissaire à la Défense : SALEH MAHMOUD SAÏD
Commissaire adjoint à la Défense : DAKOU ABDARAHIM
Commissaire aux Finances : ALI KEDELLAYE
Commissaire adjoint aux Finances : ALLAMINE HIDJAZI FAZARI
Commissaire à la Mobilisation des Masses : Colonel ADOUM HASSABALLAH DJADALRAB
Commissaire 1er adjoint à la Mobilisation des masses : MOUSSA HAMADI
Commissaire 2ème adjoint à la Mobilisation des masses : ABDALLAH RAMADANE SOSSAL
Commissaire à l’Information : ALI MOUSSA IZZO
Commissaire adjoint à l’Information : ALI AHMAD AGHBACH
Commissaire à la Sécurité : JEAN-LOUIS VERTU
Commissaire adjoint à la Sécurité : ABDALAZIZ KIZÉMÉ
Commissaire aux Affaires sociales et Familles des martyrs : AHMAD MAHAMAD YACOUB
Commissaire adjoint aux Affaires sociales et Familles des martyrs : SAÏD YOUSSOUF MAHAMAD
Commissaire à l’Éducation nationale : HASSAN MAHAMAD DAHAB
Commissaire adjoint à l’Éducation nationale : MAHAMAT TAHIR AHAMAD
Commissaire à la Santé publique : Dr MAHAMAD IBRAHIM HASSAN
Commissaire adjoint à la Santé publique : Dr KHIDIR HISSÈNE
Commissaire à la promotion des Droits de l’homme : (non encore attribué)
Commissaire adjoint à la promotion des Droits de l’homme : OUSMANE HASSABALLAH
Fait le 12 novembre 2006Le Vice-Président et Porte parole de l'UFDDAcheikh IBN OUMAR

Détournement à la Ceni: Le scandale de l'année - N’DJAMENA BI-HEBDO N°991 du 9 au 12 novembre 2006

Détournement à la Ceni: Le scandale de l'année - N’DJAMENA BI-HEBDO N°991 du 9 au 12 novembre 2006
Outre le détournement de 130 millions de la Ceni, Mariam Attahir comparaîtra devant le tribunal pour tentative de corruption sur les agents de l'Ans avec 10 millions de F CFA.
Le détournement des 130 mil­lions sur les fonds alloués à la Ceni pour l'organisation de l'élection présidentielle de 2006 est le scan­dale de l'année parce qu'il éclabousse trois responsables de cette institu­tion et un agent de la Sgtb, la banque où les cinq milliards pour l'organisa­tion des élections avaient été logés. Il s'agit du président de la Ceni, de la trésorière et du comptable.
Les deux derniers, notamment le comptable et la trésorière, sous les verrous depuis un bon bout de temps ont été rejoints le 3 novembre dernier par le gestionnaire du compte de la Ceni à la Sgtb. Mais les gestionnaires de la Sgtb crient au scandale car selon eux, le gestionnaire d'un compte n'a que pour rôle de vérifier si le compte est approvisionné ou non. Ensuite, l’acte si delictieux, soit-il, n'en­gage que la responsabilité de la Ban­que. Pour l'instant, le président de la Ceni, actuel ministre de l'Administra­tion du territoire, échappe encore à la procédure judiciaire.
Selon des sources proches de l'enquête, l'histoire des deux chè­ques encaissés par le comptable remonte au mois d'avril 2006. La trésorière de la Ceni, Mme Mariam Attahir, avait demandé au compta­ble, Nohou Outhman Issa, de remplir deux chèques, l'un à un montant de 18 millions et l’autre à 4 millions F CFA. Aussi, Mariam Attahir aurait instruit le comptable de laisser suffisamment d'espace pour contenir des rajouts au cas où le président de la Ceni exprimerait des besoins financiers au moment de la signature de ces deux chèques. Ainsi, les deux chè­ques avaient été signés et c'est éga­lement sur les instructions de Maham Attahir que le comptable avait alors opéré les rajouts pour transformer le chèque de 18 millions en 118 millions et de 4 en 34 millions. A la banque, le gestionnaire du compte de la Ceni avait payé pour le chèque de 34 millions mais a rejeté celui de 118 millions sous prétexte que le chiffre 1 du début du libellé du montant n'était pas aligné à la même hauteur que les autres. Devant ce rejet, le comptable avait appelé de la Sgtb la trésorière pour conduite à tenir. Mariam Attahir lui a demandé de rapporter ce chè­que afin qu'un autre soit émis.
De retour au siège de la Ceni et sur les fonds de 34 millions encaissés, le comptable a procédé pendant deux jours au paiement des indemnités et salaire du personnel de la Ceni. Au troisième jour, un décès dans la fa­mille de Nohou Outman Issa le cloue à la maison. Celui-ci renvoie par le chauffeur le reliquat de cet argent, dans une mallette à Mariam Attahir à qui Nohou communiquera par télé­phone le code d'ouverture de la mal­lette. Ce reliquat a permis à la tréso­rière de continuer le paiement des indemnités des membres de la Ceni pour une bagatelle de 5 millions de FCFA. Et lorsque Nohou se présenta à la fin de son deuil, 11 jours plus tard, au bureau, la trésorière lui réclama le chèque de 118 millions rejeté par la Sgtb. Avec le chèque en main, la trésorière fait mine d'entrer au bu­reau du président de la Ceni et revient sur ses pas remettre au comptable le fameux chèque. Elle dit alors au comp­table de se présenter au guichet de la Sgtb et qu'elle touchera par télé­phone le gestionnaire du compte pour le servir. Arrivé à la Sgtb et ayant constaté que la trésorière n'a pas appelé, le comptable a mis en contact par téléphone la trésorière et le ges­tionnaire de la Sgtb. Ce n'est qu'après ce coup de fil que le comptable a été servi.
De retour de la banque, le compta­ble est allé remettre les 118 millions à sa trésorière. Quelques jours plus tard, se rendant compte qu'il est écarté de plus en plus de ses fonc­tions de comptable, Nohou Outman Issa réclama à Mariam Attahir le reçu cumulé des fonds qu'il lui a remis, notamment pour le reliquat des 34 millions et les 118 millions. Ce reçu, d'un montant de 130 millions de FCFA a été établi. La trésorière a préféré garder l'original et n'a remis que la copie à Nohou Outhman Issa.
Au mois de septembre 2006, l'agi­tation des membres de la Ceni pour percevoir leurs indemnités a permis de découvrir qu'il y a un gap de 130 millions. Mis sous pression, le prési­dent de la Ceni invita le comptable à le rencontrer. Arrivé sur les lieux du rendez-vous, le comptable trouva également la trésorière. Le président de la Ceni confronta ces deux per­sonnes. Nohou lui raconta sa ver­sion et présenta son reçu de 130 millions FCFA.
Après cette rencontre, le prési­dent de la Ceni aurait demandé au comptable de passer prendre les 130 millions de FCFA manquants chez Mme Mariam Attahir pour les verser sur le compte de la Ceni à la Sgtb, proposition que Nohou Outhman re­fusa net. Face au refus de Nohou, le prési­dent de la Ceni Bachir Ahmat prend les devants pour écrire au président de la République avec ampliation à l'Agence nationale de sécurité (Ans). Dans cette correspondance, le pré­sident de la Ceni relate les accusa­tions et les réfutations de la tréso­rière et du comptable de la Ceni.
L'Ans se saisit de l'affaire et inter­pelle en premier lieu le comptable qui sera suivi quelques jours plus tard par Mariam Attahir. L'enquête de l'Ans a révélé qu'en un laps de temps, les mouvements sur le compte person­nel de Mariam Attahir en banque ont dépassé trois cents millions de F CFA. Pour justifier ces mouvements de compte, Mariam Attahir a avancé que ce sont des fonds politiques remis par le chef de l'Etat et la pre­mière dame pour organiser des ma­nifestations. Aussi, a-t-elle demandé aux enquêteurs de l'Ans de la proté­ger en leur libellant un chèque de 10 millions FCFA.
L'Ans a joint ce chèque au rapport d'enquête qu'il adressa au chef de l'Etat. Celui-ci a décidé de confier l'affaire à la justice. En attendant la clôture de l'instruction judiciaire, cer­taines personnes pronostiquent le déballage de l'affairisme qui avait cours sur les marchés de service et fournitures attribués par la Ceni. Ainsi, apprend-on déjà que le marché des rideaux pour les isoloirs était exé­cuté par la sœur du président de la Ceni, celui des cadenas par le frère de la trésorière et des lampes tem­pêtes par le frère à Aziza Baroud, membre également de la Ceni. Ce sera un procès riche en personnali­tés politiques si jamais il y a procès.
Jean Claude NékimN’DJAMENA BI-HEBDO N°991 du 9 au 12 novembre 2006