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الأحد، أغسطس 27، 2006

Deby-Exxon: commentaires de Stéphanie Braquehais sur le nouveau bras de fer



Le Tchad a signé un accord de concession et non de partage avec le consortium. Ce qui implique que le gouvernement touche 12,5% de redevances et n’a aucun regard sur la production, ni sur la vente de son or noir.
L’état tchadien veut donc renégocier la convention pour participer à la production. Pour ce faire, vient d’être créée fin juillet une société nationale d’hydrocarbures. Pour certaines ONG, ce genre de société parapublique court toujours le risque de devenir les caisses noires des états si des garanties de transparence ne sont pas exigées.
D’autres posent la question de compétence au niveau national. Même si le Tchad parvient à convaincre Exxon, il faut encore être capable de maîtriser tous les processus de l’exploration jusqu’à la commercialisation du pétrole, disposer des cadres suffisamment formés.
Après avoir accusé le consortium de brader le prix du pétrole en octobre 2004, le Tchad engage donc officiellement un bras de fer avec le pétrolier. Le récent rapprochement avec la Chine n’y est pas pour rien, selon de nombreux observateurs. Une lettre du ministère du pétrole a été adressée au consortium qui affirme pour le moment réfléchir encore à la réponse qu’il va lui donner.
Transcrit par nos soins

Idriss Déby ordonne à Chevron et Petronas de quitter le Tchad - Reuters



Le président tchadien, Idriss Déby, a ordonné à la compagnie pétrolière américaine Chevron et à la malaisienne Petronas de quitter le pays à compter de dimanche.
"A partir de demain, les représentants de Chevron et de Petronas doivent quitter le Tchad et fermer leurs bureaux", a déclaré le chef de l'Etat en conseil des ministres, estimant que ces deux compagnies n'avaient pas rempli leurs obligations fiscales.
Cette décision surprise intervient après la décision du Tchad de créer une nouvelle compagnie pétrolière nationale, appelé, selon le gouvernement, à devenir le partenaire du consortium pétrolier existant, dirigé par le major américain Exxon Mobil et comprenant Chevron et Petronas.
"Le Tchad doit être intéressé dans la production de son pétrole, afin de contrôler ses richesses et développer et augmenter sa participation dans l'oléoduc (du consortium)", a dit Déby, faisant allusion au pipeline d'une capacité de 250.000 barils par jour (bpj) qui achemine le brut tchadien vers la côte camerounaise.
Le Tchad, qui a commencé l'extraction de pétrole en 2003, produit 160.000 à 170.000 bpj.
Déby a souligné que le gouvernement avait demandé à Chevron et Petronas, ce mois-ci, de s'acquitter de leurs obligations fiscales prévues dans les contrats. "Malheureusement, le gouvernement n'a obtenu aucune réaction des deux partenaires", a ajouté le chef de l'Etat.
Il a ajouté que l'actuel et le précédent ministres qui avaient conduit les négociations pétrolières du Tchad étaient limogés. Ils devront répondre devant la justice pour avoir envoyé des lettres aux deux compagnies pétrolières étrangères leur conseillant de ne pas payer leurs impôts à l'Etat tchadien, a accusé Déby.
"Malgré la hausse du cours du baril, actuellement à environ 70 dollars, le Tchad ne tire pas grand-chose de ses revenus pétroliers", a fait remarquer Déby lors de la réunion avec ses ministres et des représentants de partis politiques.
En moins de trois ans d'exploitation, le consortium a gagné cinq milliards de dollars pour un investissement de trois milliards. Par contraste, le Tchad a reçu 588 millions de dollars, soit juste 12,5%.

الأربعاء، أغسطس 16، 2006

Où est passé l’argent du pétrole tchadien ?

Classé parmi les pays les moins avancés, le Tchad achève sa deuxième année d’exploitation pétrolière. Malgré cet atout, il souffre, comme le Niger voisin, de famine. Pour contrôler la gestion de l’or noir, la Banque mondiale a quasiment mis N’Djamena sous tutelle. Mais les bénéfices du pétrole tardent à arriver. Tout en annonçant des réformes institutionnelles, le régime a, le 18 juillet 2005, fait condamner deux journalistes.

Par Anne-Claire Poirson Economiste.
Le pétrole est devenu la première recette d’exportation du Tchad, devant le coton et la gomme arabique. En 2004, pour sa première année d’exploitation, le pays a engrangé 67,5 milliards de francs CFA (103 millions d’euros (1)). Si la production (200 000 barils par jour) reste encore faible comparée à celle du Nigeria voisin (2 millions de barils), l’exploitation prévue sur vingt-cinq ans devrait fournir un peu plus de 2 milliards de barils au total – 80 millions de barils sont attendus pour 2005.
La production est concentrée dans la région de Doba, au sud du pays : champs de Komé, Bolobo et Miandoum, avec deux cent cinquante puits prévus, et autour de Doba, vingt-cinq puits à réinjection d’eau (2). La production du champ de Komé a démarré fin février 2004, et les opérations de forage s’y sont poursuivies durant plusieurs mois (au total, cent soixante-quinze puits forés). Celle du champ de Bolobo est effective depuis août 2004. Le consortium exploitant, composé des deux compagnies pétrolières américaines ExxonMobil et ChevronTexaco ainsi que de la malaisienne Petronas, a vendu plus de 63 millions de barils en 2004, principalement en Asie et aux Etats-Unis. D’autres compagnies pétrolières ont manifesté leur désir d’être associées à une possible exploitation (3).
Parmi les pays africains qui exploitent ou découvrent du pétrole (4), la particularité du Tchad tient au mode de gestion des recettes engendrées. La Banque mondiale, qui a financé en partie le projet – coût total : 3,5 milliards de dollars –, a imposé une préaffectation des revenus au profit des secteurs dits « prioritaires ». Garantie par un contrat entre le consortium et l’Etat, celle-ci concerne l’éducation, la santé, le développement rural et les infrastructures. Cependant, malgré des besoins immenses, peu de projets de développement ont été validés, notamment en raison de la lenteur de l’administration. Ce qui fait craindre que la grande majorité de la population n’en bénéficie pas, du moins à court terme. En outre, le système de contrôle ne concerne pas les recettes dites indirectes (impôts sur les sociétés et taxes), qui représenteront près de 45 % du montant total de ces recettes et qui sont directement versées au Trésor public tchadien. Compte tenu de la nature militaire et clanique du régime en place à N’Djamena, ces fonds bénéficieront-ils aux populations ?
Depuis qu’il a renversé le dictateur Hissène Habré en décembre 1990 (5), le général Idriss Déby a entrepris des réformes démocratiques sans résoudre la question du clanisme (6). La Constitution, approuvée par référendum en 1996, instaure le suffrage universel et autorise pour la première fois le multipartisme. Mais, depuis les élections législatives de 2002, le Mouvement patriotique du salut (MPS) – parti du président – détient une écrasante majorité à l’Assemblée nationale, les vingt-sept partis d’opposition servant de « caution démocratique ». Ces derniers, souvent marqués par l’ethnicité et le régionalisme, sont dépourvus d’une stratégie commune et d’un chef charismatique qui mobiliseraient les citoyens contre un dispositif présidentiel de choc.
M. Déby a été réélu en 2001 et a fait modifier la Constitution par référendum, le 6 juin 2005, afin de briguer un troisième mandat. D’autre part, les médias – radios et télévisions – sont étroitement contrôlés ; seule la presse écrite jouit d’une liberté d’expression relative, même si les arrestations de journalistes restent fréquentes, comme l’illustre la condamnation, le 18 juillet 2005, de deux d’entre eux à des peines de prison ferme. L’ethnie du président (zaghawa) monopolise les principaux postes de direction de la pléthorique armée nationale (7), héritage de la guerre civile qui a divisé le pays tout au long des années 1980.
La relative « stabilité politique » est troublée de l’extérieur par le conflit qui sévit depuis 2003 dans le Darfour voisin (8). La médiation entreprise par le président Déby pour chercher une issue à la crise est particulièrement contestée au sein de son ethnie, principale victime du conflit. En outre, à l’intérieur du pays, les mouvements de protestation se font entendre – grèves des fonctionnaires non payés depuis des mois, manifestations contre le recensement des effectifs militaires ; le clan présidentiel est divisé, et la tentative de coup d’Etat de mai 2004 illustre bien le climat de tension.
Le pétrole a profondément bouleversé la structure de l’économie locale en 2004. Le secteur primaire a crû de 35 % malgré les mauvais résultats de l’agriculture vivrière en 2004-2005. En revanche, les effets induits de l’activité pétrolière, notamment sur le bâtiment, les travaux publics ainsi que sur les services, tendent à se réduire avec l’achèvement des travaux de construction de l’oléoduc reliant Doba (Tchad) à Kribi (Cameroun) et le départ massif des sociétés sous-traitantes étrangères.
Des contrats confidentiels
Ces bouleversements des circuits économiques traditionnels sont-ils absorbables par un pays où les inégalités sociales sont flagrantes (60 % des Tchadiens vivent en dessous du seuil de pauvreté) et où les tensions régionales et claniques sont vives ? De nombreuses critiques ont été formulées par des associations locales et internationales quant aux conséquences sociales et environnementales du projet pétrolier (9). En effet, l’installation d’infrastructures pétrolières dans une région fortement agricole a engendré une déforestation de la zone, le déplacement de populations locales et l’abandon de leurs cultures vivrières. A posteriori, les organisations non gouvernementales (ONG) ont obtenu une revalorisation des indemnisations pour les dommages causés.
Par ailleurs, selon un rapport de l’Agence française de développement (AFD), les effets stimulants sur le marché de l’emploi sont restés limités, et le projet semble avoir plus profité aux travailleurs camerounais et asiatiques, mieux qualifiés, qu’aux Tchadiens. Enfin, selon l’association américaine Catholic Relief Services (CRS), « malgré l’attention et le soutien reçus de la part de la Banque mondiale et d’autres donateurs, le Tchad n’est toujours pas en mesure de gérer les complexités d’une économie de plus en plus dominée par le pétrole (10) ». L’association dénonce l’instabilité politique, qui favorise l’opacité de la gestion, et le fait que les contrats pétroliers entre le consortium d’exploitation et le gouvernement de N’Djamena restent confidentiels.
Composé de membres du gouvernement et de représentants de la société civile, un Collège de contrôle et de surveillance des recettes pétrolières a été mis en place tardivement, chargé de vérifier l’ensemble des flux financiers et de valider les projets bénéficiaires. Mais cette lourdeur supplémentaire a différé au mois de juillet l’arrivée des recettes dans les caisses de l’Etat. En outre, le dispositif législatif permettant la gestion des comptes spéciaux (comptes de la région productrice et fonds pour les générations futures) ainsi que la sélection de deux banques commerciales pour faire transiter les fonds ont été retardés.
En novembre 2004, 44 milliards de francs CFA seulement étaient rapatriés du compte séquestre offshore (11) de la City Bank pour être placés au Tchad. Ces retards interviennent alors que l’Etat fait face à de graves difficultés de trésorerie dues à la suspension de l’aide budgétaire du Fonds monétaire international (FMI), de la Banque mondiale et de l’Union européenne, suite à l’accumulation d’arriérés de paiement de la dette extérieure. L’arrivée tardive des recettes a aggravé ces tensions et reporté les investissements publics.
Malgré la hausse des cours mondiaux du pétrole en 2004 (jusqu’à 67 dollars le baril au cours de l’été 2004), le baril tchadien n’a pas dépassé les 27 dollars en moyenne, ramenant le montant de la redevance pétrolière – fixée entre l’Etat et le consortium à 12,5 % des recettes d’exportations (12) – à 67,5 milliards de francs CFA pour 2004 (103 millions d’euros). Un tel écart de prix a provoqué une vive polémique à N’Djamena. Les compagnies pétrolières mettent en cause la qualité relativement médiocre du brut, qui augmenterait le coût du transport (un pétrole visqueux transite moins vite à travers un oléoduc) et entraînerait une importante décote (de 6 à 9,80 dollars par baril entre le premier et le second semestre 2004). Afin d’éclaircir les conditions de fixation des prix, le gouvernement a lancé un audit.
Faibles retombées
Les besoins sont grands : le Tchad est un des pays d’Afrique centrale les moins bien équipés en infrastructures – à peine 12 % des besoins électriques couverts dans la capitale, et délestages fréquents ; coupures d’eau à répétition ; très peu de routes goudronnées, et 15kilomètres de routes à ouvrir dans la capitale ; bâtiments administratifs plus que vétustes, etc.
Dans le domaine de la santé et de l’éducation, le personnel manque de formation, et les besoins en matériel sont pressants. Dans le secteur agricole, certaines filières de production traditionnelles héritées de la période coloniale et encore trop artisanales paraissent fragiles (notamment la gomme arabique et le coton) ; d’autres doivent être mieux contrôlées, comme la filière élevage, dont le commerce frontalier avec le Nigeria est à 80 % de nature informelle, ce qui représente un manque à gagner pour l’Etat de 1 milliard de francs CFA environ. Enfin, la transformation de matières premières telles que l’arachide, la mangue et le bétail devrait être encouragée.
La totalité des crédits pétroliers n’a pu être engagée : seuls 27,7 milliards de francs CFA (42,3 millions d’euros) sur 36,8 milliards prévus (56,2 millions d’euros) l’ont été, la capacité des instances ministérielles à élaborer des politiques sectorielles de long terme faisant défaut. A la différence d’autres pays africains, la rotation du personnel au sein des ministères tchadiens est relativement élevée : en moyenne, un ministre ne reste pas plus de six mois en fonction. Par conséquent, leur degré d’implication demeure très faible, et peu de projets ont été proposés et approuvés par le Collège de contrôle.
Au total, trente-six marchés ont été attribués et lancés dans les secteurs prioritaires en 2004, dont huit entièrement payés. Les travaux publics se taillent la part du lion, avec plus de 23 milliards de francs CFA (35,1 millions d’euros) accordés pour des marchés routiers, tandis que les ministères de la santé, de l’élevage et de l’agriculture, moins habitués aux procédures d’appel d’offres, n’ont profité que d’une faible part des crédits pétroliers.
Cinq milliards de crédits de 2004 ont été reportés au budget 2005 et sont venus s’ajouter aux 125 milliards de francs CFA de redevance pétrolière attendus – en tablant sur 80 millions de barils exportés. Mais les torts ne sont pas seulement imputables au Tchad : en tant que coordinatrice du projet, la Banque mondiale a fortement négligé la formation du personnel administratif local et s’est complètement désengagée du processus décisionnel. D’une manière générale, pendant des années, les bailleurs de fonds ont négligé et dénigré les pouvoirs publics partout en Afrique.
Le système d’affectation des recettes pétrolières au profit de secteurs prioritaires pourrait être un moyen efficace pour lutter contre la pauvreté en canalisant les investissements publics. Mais il instaure un contrôle indirect de la Banque mondiale sur la gestion du pétrole puisque celle-ci a participé à la mise en place des instances responsables (Collège de contrôle et deux banques commerciales). En outre, le problème de la capacité des Etats concernés à absorber de tels montants et celui de leurs moyens techniques et humains pour élaborer des politiques publiques adéquates ne sont nullement résolus.
Anne-Claire Poirson.

M. Pascal Yoadimnadji, reconduit Premier Ministre, Chef du Gouvernement.

Le Président de la République, M. Idriss Deby Itno investi le 08 août 2006 pour un nouveau mandat de cinq ans, a reconduit hier mardi 15 août 2006 par Décret, M. Pascal Yoadimnadji au poste de Premier Ministre, Chef du Gouvernement. Peu après sa nomination, M. Pascal Yoadimnadji a proposé au Président de la République, la composition de son Gouvernement.
Sont nommées Membres du Gouvernement et Chargées des départements Ministériels ci-après, les personnalités suivantes :
- Ministre d'Etat, Ministre des Infrastructures :ADOUM YOUNOUSMI
- Ministre d'Etat, Ministre de l'Aménagement du Territoire, de l'Urbanisme et de l'Habitat :Docteur NOURADINE DELWA KASSIRE COUMAKOYE
- Ministre d'Etat, Ministre des Mines et de l'Energie :MAHAMAT ALI ABDALLAH NASSOUR
- Ministre des Affaires Etrangères et de l'Intégration Africaine :AHMAT ALLAM
- MI Ministre de la Justice Garde des Sceaux : ABDERAMANE DJASNABAILLE
- Ministre de l'Administration du Territoire :AHMAT MAHAMAT BACHIR
- Ministre de l'Economie, du Plan et de la coopération :MAHAMAT ALI HASSAN
- Ministre des Finances :ABBAS MAHAMAT TOLLI
- Ministre de la Fonction Publique, du Travail et de l'Emploi :Mme FATIME TCHOMBI
- Ministre de la Santé Publique :Mme NGARMBATINA CARMEL SOU VI
- Ministre de l'Education Nationale :MOUSSA KADAM
- Ministre de l'Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique et de la Formation Professionnelle :Dr OUMAR IDRISS AL-FAROUK
- Ministre du Pétrole :MAHAMAT NASSER HASSAN
- Ministre de la Défense Nationale :BICHARA ISSA DJADALLAH
- Ministre de la Sécurité Publique et de l'immigration :ROUTOUANG YOMA GOLOM
- Ministre de l'agriculture :PAHIMI PADACKE ALBERT
- Ministre de l'Elevage :MOUCKTAR MOUSSA
- Ministre du Commerce et de l'Artisanat :YOUSSOUF ABBASSALLAH
- Ministre de l'Environnement et de la Pêche :EMMANUEL NADINGAR
- Ministre de l'Hydraulique Pastorale et Villageoise :Dr HAOUA OUTHMAN DJAME
- Ministre de l'Action Sociale et de la Famille :AHMAT MAHAMAT ZENE
- Ministre Chargé du Contrôle Général d'Etat et de la Moralisation :MAHAMAT BECHIR OKORMI
- Ministre de la communication, porte parole du Gouvernement :HOURMADJI MOUSSA DOUMGOR
- Ministre des Postes, et des Nouvelles Technologies de la Communication :MAHAMAT GARFA
- Ministre de la Jeunesse et Sport :OUMAR BOUKAR
- Ministre de la Culture :Mme DILLAH LUCIENNE
- Ministre du Développement Touristique :BRAHIM KHOULAMALLAH
- Ministre de la Solidarité et des Micro crédits :Mme MARIAM MOUSSA ALI
- Ministre Chargé des Droits de l'Homme :AHMAT ABDOULAYE OGOUM
- Ministre Chargé de la Décentralisation :SAUGUELNI BONIFACE
- Ministre Secrétaire Général du Gouvernement, Chargé des Relations avec l'Assemblée Nationale :KALZEUBE PAYIMI DEUBET
- Ministre délégué auprès du Ministre des Infrastructures, chargé des Transports :GOUNDOUL VIKAMA
- Ministre délégué auprès du Ministre des Affaires Etrangères et de l'Intégration Africaine :DJIDDA MOUSSA OUTMAN
- Ministre délégué auprès du Ministre de la Santé Publique :OUMAR BOUKAR GANA
- Ministre délégué auprès du Ministre des Finances, Chargé du Budget :ABAKAR MALLAH
- Ministre délégué auprès du Ministre de l'Agriculture :MAHAMAT MAOULOUD IZZADINE
- Ministre délégué auprès du Ministre de l'Administration du Territoire :DJERAREOU BAKITA
- Ministre délégué auprès du Ministre de l'Education Nationale, Chargé de l'Alphabétisation :Mme ALBATOUL ZAKARIA
- Ministre délégué auprès du Ministre Secrétaire Général du Gouvernement, Chargé des Relations avec l'Assemblée Nationale :NAD JALTA MIRANGAYE

Remaniement gouvernemental sans changement parmi les ministres clés

Remaniement gouvernemental sans changement parmi les ministres clés
TCHAD - 15 août 2006 - AFP
Le président tchadien Idriss Deby Itno, investi le 8 août pour un nouveau mandat de cinq ans, a reconduit mardi le Premier ministre Pascal Yoadimnadji à la tête d'un gouvernement remanié, a rapporté la radio nationale.
Avec M. Yoadimnadji, la nouvelle équipe comprend 40 membres, dont trois ministres d'Etat et huit ministres délégués.
Douze ministères ne sont pas concernés pas ce remaniement, dont les postes des Affaires étrangères, de la Défense, de la Sécurité publique et de la Communication, stratégiques au moment où N'Djamena est confronté à plusieurs rébellions armées et alors que le Tchad est en phase de dégel avec son voisin soudanais après des mois de tensions.
De même, le titulaire des Finances Abbas Mahamat Tolli, qui a négocié cet année un accord crucial avec la Banque mondiale sur la gestion des ressources pétrolières dans ce pays très pauvre, conserve son siège, tout comme son collègue du Pétrole Mahamat Nasser Hassan.
Quinze nouvelles personnalités font en revanche leur entrée au gouvernement. Il s'agit notamment de Kassiré Coumakoye et Brahim Koulamallah, candidats malheureux à l'élection présidentielle du 3 mai, boycottée par l'opposition et remportée par M. Deby, au pouvoir depuis 1990.
L'ancien Premier ministre (1993-95) Kassiré Coumakoye, arrivé deuxième à la présidentielle avec 15,13% des voix, devient ainsi ministre d'Etat chargé de l'Aménagement du territoire, de l'Urbanisme et de l'Habitat, tandis que Brahim Koulamallah, un novice en politique qui avait obtenu 5,31% des suffrages, se voit confier le portefeuille du Développement touristique.
Egalement candidat avec 7,82% des voix, le ministre sortant de l'Agriculture Albert Pahimi Padacké est confirmé à son poste.
Le dernier adversaire de M. Deby, l'ancien ministre délégué à la Décentralisation Mahamat Abdoulaye (7,07%), est le seul à ne pas figurer dans le nouveau gouvernement.
Après le scrutin, dont les résultats ont été vivement contestés par l'opposition qui avait appelé au boycott, le président de la Commission électorale nationale indépendante (Céni) Ahmat Mahamat Bachir a été nommé au ministère de l'Administration du territoire.
Avant le 3 mai, le pouvoir s'était dit prêt à ouvrir un "dialogue" à l'issue de la présidentielle avec l'opposition, et à accueillir certains de ses représentants au sein du gouvernement. Ce dialogue a eu lieu en juillet, mais a été boudé par l'opposition radicale qui réclamait notamment que les différentes rébellions tchadiennes hostiles au président Deby puissent y participer.
Parmi les changements significatifs, l'ancien ministre des droits de l'Homme Abderamane Djasnabaille devient Garde des sceaux, tandis que Fatimé Tchombi, nouvelle ministre et l'une des six femmes de cette équipe, prend le portefeuille de la Fonction publique.
Un autre nouvel entrant, Kalzeube Payimi Deubet, devient secrétaire général du gouvernement, avec rang de ministre, chargé des Relations avec l'Assemblée nationale.
Le précédent gouvernement avait été formé début février 2005 par M. Yoadimnadji, et comptait au départ 30 membres avant quelques légers remaniements.

الثلاثاء، أغسطس 15، 2006

Formation d'un nouveau gouvernement avec la reconduction du Premier Ministre

Le Premier ministre tchadien, Pascal Yoadjimnadji, à la tête du gouvernement depuis février 2005, a été reconduit, mardi, dans ses fonctions par le président Idriss Déby Itno.Selon les dispositions de la Constitution tchadienne, qui font obligation au Premier ministre de déposer sa démission et celle de son gouvernement auprès du président nouvellement élu, Pascal Yoadjimnadji avait remis le 9 août sa lettre de démission au président Idriss Déby Itno, au lendemain de l’investiture de ce dernier pour un troisième mandat de cinq ans.On rappelle que la reconduction du Premier ministre Pascal Yoadjimnadji a été automatiquement suivie de la formation d’un nouveau gouvernement tchadien qui compte 39 membres dont trois ministres d’Etat et huit ministres délégués.L’ancien Premier ministre, Kassiré Delwa Coumakoye, candidat à la dernière présidentielle remportée par Idriss Déby Itno, fait son entrée dans le nouveau gouvernement avec le poste de ministre d’Etat chargé de l’Aménagement du territoire, de l’Urbanisme et de l’Habitat.Deux autres candidats à la dernière présidentielle du 3 mai, à savoir Brahim Koullamalah et Pahimi Padacket Albert, figurent dans la nouvelle équipe gouvernementale avec respectivement les portefeuilles de ministre du Développement touristique et ministre de l’Agriculture.Près d’une dizaine de nouvelles personnalités font leur entrée dans ce gouvernement, tandis que certains quittent leurs fonctions ou changent de postes.Ce changement de l’équipe gouvernementale intervient, une semaine après l’investiture du président Idriss Déby Itno qui entame à la tête du Tchad un troisième mandat qui finit en 2011.
Source: Afrik

لا بد من عصيان مدنى

لا بد من عصيان مدنى .. عثمان نصرالدين
العصيان المدنى يعتمد فى الأساس على مبدأ للمقاومه السلميه حيث يمتنع المجتمع أو جزء منه عن اداء عمل معين يؤثر بالسلب على الدوله كأن يمتنع الأطباء عن العمل إلى أن يستجاب لهم فى رفع مرتباتهم أو إضراب عام لوسائل المواصلات إعتراضا على إرتفاع سعر الوقود . والعصيان المدنى الشامل يعتمد فى تنفيذه على الفوضى المنظمه حيث يكون إضراب عن العمل أو إعتصامات عامه فى أغلب أجهزة الدوله الحيويه تؤدى إلى إرتباك عام فى النظام يسهل بعد ذلك فى تنفيذ رغابات الجمهور. والعصيان المدنى فى حد ذاته يعتمد أساسا على الجمهور - وليس النخبه فقط - حيث إستغلال نقاط الظلم الواقعه على فئه معينه وعلاقتها بفئات آخرى مما يسهم فى إنتشار العصيان لأكثر من قطاع و يكون الإضراب فى أكثر من مكان وبشكل مكثف قادر على إرباك نظام دوله كامل. وفى حالة بدأ أحد القطاعات بعصيان مدنى قوى أو متوسط القوه وكان قادر على الصمود ولو لفتره ، سيتكرر هذا العصيان فى أماكن آخرى بصوره سريعه ، تتوقف قوتها على حالة صمود العصيان الأول. والعصيان المدنى لا يأتى بدون تمهيدات لكن يجب أن يسبقه كسر كامل لحاجز الخوف ولا أقصد مجرد الهتاف ضد الحاكم او النظام أيضا يجب أن يسبق طرح فكره العصيان المدنى نشر ثقافة التغيير بدون العنف و ثقافة العمل الجماعى وعموما الأوضاع الإقتصاديه المترديه هى أول ما تشعل شرارة العصيان المدنى. الإعتصامات المفتوحه والمظاهرات القويه المتتاليه والإضراب عن العمل فى كل أو أغلب القطاعات هى الحل الوحيد أمامنا الآن ، تتوقف الحركه المروريه كامله رفضا لإرتفاع سعر البنزين ، يعلن الأطباء عن إضراب عام عن العمل إلا لحالات الطوارىء رفضا لضعف المرتبات ، المدرسين يعلنون إضراب عن العمل لرفع قيمة اجورهم ، والموظفون يضربون للمطالبه بمستوى إإقتصادى يسمح لهم بالعيش حياه كريمه ، العاطلين يعلنوا عن إعتصام عام لحل مشكلات البطاله ، إضراب للقضاه لتنفيذ مطالبهم الدستوريه، والصحفيين مطالبه بحريتهم ، والأحزاب لرفع اليد الأمنيه عنهم ، فى هذه المرحله نكون وصلنا لحالة فوضى منظمه وعصيان مدنى قادر على إرباك نظام كامل . فى تشاد كل القطاعات تعيش حالة فساد منذ عشرات السنين الزراعه مسرطنه والإستثمار طارد والصناعه معدومة والتعليم عقيم وغبى و الصحه فاسده والداخليه تركت الامن وإتجهت للمعارضين والقطاع الحربى ترك الحدود ونزل الشارع والإتصالات تضاعفت أثمانها ، كل الظروف مهيئه الآن ، وصلنا للمرحله التى نريدها مرحلة الإختناق العام الكل يشعر بالحاله التى وصلنا لها ولم يبقى أمامانا إلا الموت جوعا او ثورة الجياع.
فليكن العصيان المدنى سلاحنا
عثمان نصرالدين

الأحد، أغسطس 13، 2006

Rétablissement des relations diplomatiques sino-tchadiennes


TCHAD - 7 août 2006 - par XINHUA

Le ministre chinois des Affaires étrangères Li Zhaoxing et son homologue tchadien Ahmad Allam-mi ont signé dimanche soir à Beijing un communiqué conjoint sur le rétablissement des relations diplomatiques entre les deux pays.
"La Chine et le Tchad, conformément aux intérêts et aspirations des deux peupes, se sont mis d'accord pour rétablir leurs relations diplomatique au niveau d'ambassadeurs à partir du 6 août 2006," indique le communiqué.
Les deux pays sont d'accord pour l'échange d'ambassadeurs et fournir l'un à l'autre des facilités dans les préparatifs de réouverture de leur ambassade, dit le communiqué.
Selon le document, le gouvernement chinois soutient les efforts déployés par le gouvernement tchadien pour sauvegarder la souveraineté d'Etat et développer l'économie.
"Le gouvernement tchadien reconnait qu'il n'y a qu'une Chine dans le monde et le gouvernement de la République populaire de Chine est l'unique gouvernement légitime représentant la Chine. Taiwan fait partie intégrante du territoire chinois," souligné le communiqué.
Le gouvernement chinois apprécie cette position adoptée par le gouvernement tachadien, indiqué le document.
Après la cérémonie de siganture du document, M. Li et Ahmad Allam-mi ont procédé à un échanges de vues sur les relations bilatérales et les problèmes d'intérêt commun d'ordre international et régional.
Le Tchad est le 169 pays ayant noué les relations diplomatiques avec la Chine.
Les deux pays avaient officiellement établi leurs relations diplomatiques en 1972, mais rompues par la Chine en 1997, après que le Tchad ait noué sa diplomatie avec Taiwan.

Entretien Deby-Béchir-Kadhafi-Sassou à N'Djamena



Entretien Deby-Béchir-Kadhafi-Sassou à N'DjamenaTCHAD - 8 août 2006 - par AFP Les présidents tchadien Idriss Deby Itno et soudanais Omar el-Béchir, le président en exercice de l'Union africaine (UA) Denis Sassou Nguesso et le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi étaient réunis mardi à N'Djamena sous la tente de ce dernier, a constaté un journaliste de l'AFP.
Peu après la cérémonie d'investiture de M. Deby à laquelle ils assistaient, MM. Béchir, Sassou Nguesso et Kadhafi ont pénétré dans la tente du dirigeant libyen, installée dans le jardin de l'hôtel (à capitaux libyens) Kempinski, avant d'être rejoints par le président tchadien, réélu le 3 mai pour un troisième mandat.
Aucune précision n'a pu être obtenue sur le sujet des discussions, mais N'Djamena et Khartoum étaient en conflit larvé depuis plusieurs mois, s'accusant mutuellement de soutenir des rébellions hostiles à l'autre, avant la signature le 26 juillet d'un accord visant à normaliser leurs relations.
En décembre, le Tchad s'est dit en "état de belligérance" avec son voisin, avant d'annoncer en avril la rupture des liens diplomatiques avec le Soudan.
Le président sénégalais Abdoulaye Wade avait annoncé le 5 août, la tenue mercredi d'une réunion de "conciliation" entre MM. Deby et Béchir sous son égide à Dakar.
La présidence soudanaise avait annoncé mardi matin le départ-surprise de M. Béchir pour les cérémonies d'investiture de M. Deby, et avait précisé qu'il se rendrait ensuite à Dakar en compagnie de M. Wade, lui aussi présent à N'Djamena.
Côté tchadien, le voyage de M. Deby à Dakar n'a toujours pas été confirmé, et un diplomate tchadien a confié à l'AFP que si des entretiens se déroulaient à N'Djamena, la réunion de Dakar n'aurait plus lieu d'être.

N'Djamena et Khartoum mettent un "terme définitif" à leur conflit larvé


TCHAD - 8 août 2006 - par AFP Le Tchad et le Soudan, en conflit larvé depuis plusieurs mois, ont décidé mardi, lors d'un mini-sommet de leurs chefs d'Etat à N'Djamena, de mettre un "terme définitif à leurs différends" en normalisant immédiatement leurs relations, rompues depuis avril.
Les présidents tchadien Idriss Deby Itno et soudanais Omar el-Béchir ont pris l'"engagement solennel" de "mettre un terme définitif à leurs différends par la normalisation immédiate de leurs relations diplomatiques et économiques", selon un communiqué du gouvernement tchadien.
Le mini-sommet, organisé "à l'initiative du guide libyen Mouammar Kadhafi", selon ce texte, s'est tenu en marge de l'investiture du président Deby, réélu le 3 mai pour un nouveau mandat de cinq ans, à laquelle participaient plusieurs chefs d'Etat africains.
"Les ministres des Affaires étrangères du Tchad et du Soudan se retrouveront très prochainement pour régler tous les détails de cette normalisation de toutes les relations aujourd'hui suspendues ou en veilleuse", selon le texte.
Sans attendre, le gouvernement tchadien a annoncé le rétablissement, dès mardi, de ses relations diplomatiques avec le Soudan et la réouverture immédiate de leur frontière commune.
Au cours du mini-sommet, M. Deby a néanmoins "insisté sur la présence nécessaire d'une force neutre pour surveiller la frontière des deux pays", a précisé un haut responsable tchadien à l'AFP.
N'Djamena et Khartoum s'accusaient mutuellement depuis plusieurs mois de soutenir des rébellions hostiles à l'autre. Le Tchad s'était dit en décembre en "état de belligérance" avec le Soudan et avait rompu le 14 avril ses liens diplomatiques avec son voisin, accusé d'avoir soutenu des rebelles tchadiens qui avaient attaqué N'Djamena la veille.
Le dégel actuel avait été amorcé le 26 juillet, quand les deux pays avaient signé un accord devant aboutir à une normalisation de leurs relations.
MM. Deby et Béchir, dont le mini-sommet de mardi n'avait pas été annoncé préalablement, devaient initialement se réunir mercredi à Dakar pour une rencontre de "conciliation" annoncée par leur homologue sénégalais Abdoulaye Wade.
A son retour dans la capitale sénégalaise après avoir assisté à l'investiture de M. Deby, le président Wade a assuré que la réunion de mercredi était maintenue.
A N'Djamena, plusieurs responsables tchadiens estimaient néanmoins que cette rencontre n'avait plus lieu d'être. L'un d'eux a souligné que M. Kadhafi voyait d'un mauvais oeil l'implication sénégalaise dans le dossier tchado-soudanais.
"J'ai été nommé facilitateur permanent (de l'Union africaine) dans cette sous-région. Maintenant s'il y a quelqu'un de plus rapide que moi...", s'est contenté de répondre M. Wade à Dakar.
Le mini-sommet a réuni MM. Deby, Béchir et Kadhafi, ainsi que le président en exercice de l'UA et chef de l'Etat congolais Denis Sassou Nguesso et son homologue gabonais Omar Bongo Ondimba, sous la tente du dirigeant libyen, dressée dans le jardin de l'hôtel Kempinski, à capitaux libyens.
Auparavant, lors de la cérémonie d'investiture, M. Deby avait échangé une accolade remarquée avec M. Béchir.
M. Kadhafi était monté à la tribune en compagnie du président soudanais. Après les accolades, les trois hommes avaient brandi leurs mains serrées devant leurs pairs.
Idriss Deby Itno, 54 ans, qui a pris le pouvoir en 1990 avant de se faire élire en 1996 et 2001, a remporté au premier tour, avec 64,67% des suffrages, le scrutin présidentiel du 3 mai, boycotté par l'opposition.
Après avoir prêté serment, une main sur la Constitution, le président réélu a pris la parole, promettant notamment de placer son nouveau mandat "sous le signe du social", de faire gérer "dans la transparence la plus totale" les ressources pétrolières, avant d'appeler l'opposition au "patriotisme".
La rencontre prévue mercredi à Dakar entre les présidents tchadien Idriss Deby Itno et soudanais Omar el-Béchir est maintenue malgré l'annonce mardi à N'Djamena de la normalisation immédiate de leurs relations, a annoncé le président sénégalais Abdoulaye Wade.
"MM. Deby et Béchir devaient se retrouver à Dakar demain. Au moment où j'ai quitté (le Tchad), la réunion était maintenue", a déclaré à Dakar le président sénégalais, de retour de la capitale tchadienne où il a assisté mardi à l'investiture de son homologue tchadien Idriss Deby Itno, réélu en mai.
Une source proche de la présidence sénégalaise a indiqué que le début de la réunion avait été fixé à 14H00 locales (et GMT), sans pouvoir préciser les points qui seront abordés par les chefs d'Etat.

Le Premier ministre tchadien confirme un sommet Tchad-Soudan au Sénégal

TCHAD - 10 août 2006 - par PANAPRESS - Le sommet, qui devrait initialement se tenir à Dakar le 9 août dernier, entre le Tchad et Soudan pour réconcilier les présidents Idriss Déby Itno et Omar Hassan El Béchir, mais reporté à la dernière minute, aura "bel et bien" lieu dans la capitale sénégalaise à une nouvelle date qui sera fixée par voix diplomatique, a appris jeudi la PANA de source officielle.
"Le sommet entre le Tchad et le Soudan, qui devrait se tenir le 9 août, aura lieu à Dakar. Le principe est maintenu. Il y aura une rencontre à Dakar et la date sera fixée dans les jours à venir par voix diplomatique", a souligné le Premier ministre tchadien, Pascal Yoadimnadji.
Reçu jeudi en audience par le chef de l'Etat sénégalais, le Premier ministre tchadien a souligné qu'un accord écrit n'a pas été signé entre le Tchad et le Soudan à l'issue d'un mini-sommet qui s'est tenu récemment en marge de l'investiture du président Déby Itno à N'Djaména.
"C'est sur cette base-là que le président Wade peut encore beaucoup contribuer à ce qu'il y ait la paix dans cette région d'Afrique parce que, comme il nous l'a dit, la dégradation de la situation à l'Est du Tchad peut déstabiliser toute l'Afrique centrale et il est extrêmement important qu'une solution rapide soit trouvée à cela", a indiqué M. Yoadimnadji précisant qu'il a été chargé par Idriss Déby Itno et Omar Hassan El Béchir de confirmer au président sénégalais qu'ils se rendront à Dakar "à une date qui sera fixée ultérieurement".
"Le président Idriss Déby Itno nous a dépêchés pour venir remercier le président Abdoulaye Wade et pour lui dire qu'il compte énormément sur sa médiation", a encore souligné l'émissaire du chef de l'Etat tchadien.
Pascal Yoadimnadji a tenu à remercier le président sénégalais pour sa disponibilité et son engagement dans la recherche de la paix en Afrique et particulièrement entre le Tchad et le Soudan où son intervention a permis, selon lui, le déplacement du président soudanais El Béchir à N'Djaména pour assister à l'investiture, mardi, du président Déby Itno qui entame un troisème mandat de cinq ans.
"Si le président soudanais s'est rendu à l'investiture de son homologue tchadien, c'est précisément grâce aux bons offices du président Wade. Le président Déby Itno m'a chargé de venir le remercier, malgré son calendrier très chargé, d'avoir également fait le déplacement à N'Djaména pour assister à son investiture", a-t-il dit.
Pour sa part, le ministre sénégalais des Affaires étrangères, Cheikh Tidiane Gadio, a tenu à ne pas accorder d'importance aux raisons qui ont provoqué le report de la rencontre de Dakar entre Idriss Dbéy Itno et Omar Hassan El Béchir que certains soupçonnent le leader libyen Mouammar Kadhafi d'en être l'instigateur.
"En diplomatie, on ne se prononce jamais sur les initiatives des autres. Si elles sont bonnes et si elles vont dans le bon sens, on applaudit. Tout ce qui peut ramener la paix entre le Tchad et le Soudan, la paix dans cette partie de l'Afrique, nous ne pouvons qu'applaudir. On n'est propriétaire d'aucune médiation. Il faut absolument qu'on se donne la main pour régler les problèmes dans cette partie de l'Afrique et c'est ce qui est important", a indiqué M. Gadio.

11 Août 1960: Et nos erreurs d'appréciation !


C'est aujourd'hui le jour de l'indépendance au Tchad. Hier, on commémorait le jour de la résignation du peuple tchadien face au vol de son vote . Transition ardue s'il en est ! Hier, les journalistes et reporters ont participé, chacun de son côté, à des cérémonies dédiées à une bataille spécifique, à une action au cours de laquelle chacun de nous a perdu sa voix , son vote. Dans certains cas, il s'agissait d'une bataille à laquelle nous avons nous-mêmes participé et lors de laquelle le «hasard » a voulu qu'on soit les perdants . Le hasard et seulement lui. Lorsque, le 11 Août 1960, le protocole d'indépendance a été signé, la joie était immense ; car, dans l’esprit des jeunes idéalistes et démesurément optimistes de cette époque, le plus difficile étant fait, tous leurs objectifs allaient être atteints.Aujourd'hui, quarante-Six ans après, je prends la mesure des erreurs d'appréciation et de l'excès d'optimisme de cette jeunesse.Le Tchad a accompli des pas immenses en arrière. Le projet d'unité a fait du sur place au point qu'il n'y a plus que quelques nostalgiques pour y croire. Dans ce Tchad qu’on fête l’Indépendance aujourd’hui, la liberté de la presse, alors balbutiante, a disparu. Les femmes ont jété leur pagne pour se mettre devant les hommes enfin de sauver la famille toujours vulnérable aux divorces et éclatements. La corruption "démographique" et les dépenses militaires ont freiné l'effet des efforts économiques.Le désenchantement des Tchadiens à ce sujet est d'autant plus grand que les pas non négligeables accomplis par nos ainés dans certains domaines ne rencontrent que méconnaissance, critiques et dénigrement. La femme tchadienne par-contre a accumulé de grands acquis,elle s'est débarrassée de plusieurs de nos traditions ancestrales néfastes et a forcé l'économie à évoluer vers la modernisation, même si elle reste fragile et ses résultats insuffisants. Si aujourd’hui nous écrivons, c’est parceque la femme tchadienne a ajouté à son rôle traditionnel,le commerce informel pour que nous partions à l’école l’estomac pas vide sinon , nous aurons passé toute une jeunesse sans jamais être rassasié. Ceux qui insistent sur les difficultés économiques que rencontre la classe moyenne et, a fortiori, les couches sociales les plus défavorisées, ont raison ; d'autant que je pense que les atouts tchadiens auraient pu permettre une croissance à deux chiffres s'il n'y avait pas du népotisme, de la corruption et du gaspillage, si la justice était indépendante et les investisseurs de l'intérieur et de l'extérieur plus confiants, si les choix économiques étaient plus justes et la gestion plus volontariste, plus courageuse et plus responsable. Aujourd'hui, ce devait être un jour de fête dans tout le pays qu‘une liesse amère.Honneur et respect au peuple tchadien qui, en dignité et en courage, a sué sang et vaillance pour honorer la rançon d'Indépendance.Hommage aux femmes qui, par leur travail invisible et gratuit, ont apporté leur part à ce tribut inqualifiable.Honneur aux jeunes tchadiens de cette époque qui affrontèrent un destin rétréci, privés d'éducation et de tous les bienfaits qu'aurait offert le travail de leurs parents s'il n'avait été confisqué. Honneur et respect aux jeunes tchadiens qui pour le désir de voir le Tchad changé un jour affrontent l’adversité de la nature avec les armes dans la main ou avec diverses formes de moyens. Ils sont conscients qu'ils peuvent être un phare pour l'avenir du Tchad si leur courage et leur audace enfantent victoire. Honneur et respect pour les femmes, les mères ou les soeurs des refugiés, des éxilés, des politico-armés qui toisent le danger, apprivoisent la peur et relèvent leurs hommes, maris ou frères lorsqu'ils vacillent. Je m'incline devant la bravoure avec laquelle, jour après jour, obstinément, vous arrosez la certitude hardie que la liberté, la justice, la solidarité, la vie dans son coeur de cristal, refleuriront tantôt.Tous ceux qui tournent le regard vers ce pays plongé au Coeur de l’Afrique avec respect et bienveillance, retrouvent en vous les dignes descendants des Sao,ces géants de tous les talents qui, à chaque génération, ont sculpté dans le granit de la mémoire du monde les contours du pays qu’ils nous ont cédé.Que cette 46ème fête de notre indépendance; resplendisse de nos espoirs et de notre force pour que reviennent des jours ensoleillés de joie et de bonheur. Pour chacun et pour tous. Vive le Tchad qui Viendra bientôt.

Félix Ngoussou
source tchadforum

الجمعة، أغسطس 11، 2006

L'investiture d'Idriss Deby dénoncée


L'investiture d'Idriss Deby dénoncée
(Alwihda 10/08/2006) .
L’opposition tchadienne s’est montrée très critique à l’endroit du président Idriss Deby Itno, qui a été investi mardi.Le chef de l’Etat,réélu en mai dernier, à l’issue d’un scrutin contesté et boycotté par ses opposants dits radicaux,a prêté serment pour un mandat de cinq ans, devant un parterre de ses homologues du continent. Le président de la Fédération action pour la République (Far),Ngarlédji Yorongar,a qualifié l’investiture de mascarade.Dans une interview à la BBC,l’opposant a comparé la cérémonie à un deuil national qui n'avait rien de jubilatoire. Enterrement"On a l’impression que les chefs d’Etat qui prennent part à cette investiture assistent à un enterrement d’Idriss Deby," a martelé Monsieur Yorongar. Il a poursuivi en soutenant que le chef de l’Etat n’a pas été élu par le peuple tchadien, mais plutôt par les organes de régulation des élections que sont la commission électorale et le conseil constitutionnel. L’opposant accuse ces organes d’avoir manipulé les résultats du scrutin pour une victoire aux forceps du candidat du parti au pouvoir. En rappel,l’opposition tchadienne avait boycotté l’élection présidentielle, arguant que les conditions pour sa tenue n’étaient pas réunies. Outre la dénonciation des attributions de la commission électorale,jugée trop inféodée au pouvoir,les adversaires politiques de Deby ne lui pardonnent pas d'avoir fait modifier la constitution qui lui interdisait, dans son ancienne version, de briguer un troisième mandat. Prise d'otageL’opposition n’avait pas été seule dans sa levée de bouclier contre la révision constitutionnelle. Il y avait aussi les organisations de défense des droits de l’homme,les ONGs pro-démocratie, et même l’ONU. Mais à l’heure de l’investiture du président élu, les opposants tchadiens apparaissaient solitaires dans leur dénonciation du processus, mais Garledji Yorongar estime qu’ils ne sont pas pour autant isolés.Selon lui, la présence des chefs d’Etat africains à la cérémonie n’était pas synonyme d’une approbation de la légitimité de la réélection de Deby. "Deby a profité de la présence de ces chefs d’Etat à une reunion de la Cemac pour les prendre en otage pour qu'ils assistent à son investiture," a expliqué Yorongar à la BBC. Sous le signe du socialL’opposition interprète l’absence d’un représentant du gouvernement français à la cérémonie comme un indicateur que la France a commencé à entendre raison."La France a accompagné Deby à la mort, et a ensuite refusé d’assister à son enterrement," ironise le président de la fédération d’Action pour le république, concluant que Paris a maintenant compris qu’il s’était trompé en soutenant un processus électoral vicié à la base. Le président Deby a promis de placer son nouveau mandat "sous le signe du social", de faire gérer "dans la transparence la plus totale" les ressources pétrolières.Lamine N.KonkoboBBC Afrique,Londres

Source: Alwihda - BBC

الأربعاء، أغسطس 09، 2006

Francois Tombalbaye


Après avoir contraint Gabriel Lisette à l'exil, François Tombalbaye, est devenu chef de l'État.Sous sa présidence, François Tombalbaye, leader du Parti Progressiste Tchadien (PPT), mit en place un régime autoritaire puis transforma le PPT en parti unique (1962). Cette attitude a suscité, à partir de 1963, des révoltes paysannes dans le Nord, l'Est et le Nord-Est. En 1963, Tombalbaye réprima durement la révolte des musulmans du Nord, principales victimes de sa politique. L'insurrection armée éclata en 1965 et, à la suite de le Frolinat (Front de libération national du Tchad) fit son apprution publique en 1966. En dépit de l'aide militaire de la France, à partir de 1968, et des divisions des rebelles tchadiens (notamment entre les partisans de Goukouni Oueddeï et ceux de Hissène Habré), Tombalbaye ne put en venir à bout de ce mouvement. En 1972, il demanda l'appui du colonel Kadhafi. En 1973, Tombalbaye tenta de restaurer l'unité du Tchad en prônant la tchaditude. Un coup d'État militaire le renversa et il fut assassiné en 1975.

le general Felix Malloum


Le général Félix Malloum est porté au pouvoir par un coup d'Etat au cours duquel le Président Tombalbaye a trouvé la mort.Le général Félix Malloum renforça la dictature. Les rebelles lancerent alors une nouvelle offensive en 1977. A la suite des accords de Khartoum en 1978, le nouveau dirigeant parvint à rallier Hissein Habré qu’il nomme Premier ministre du TCHAD, mais les nouveaux dirigeants ne s'entendaient pas entre eux.

Goukouni Oueiddei 1979-1982


Février-mars 1979 .Violents combats dans tout le pays. Lutte pour le pouvoir entre les troupes du FROLINAT de Goukouni Wedeye et les FAN de Hissein Habré. Août 1979 .Lors d'une rencontre organisée par le gouvernement nigérian, signature d'un accord à Lagos entre Wedeye, Habré et d'autres leaders d'opposition. Un gouvernement provisoire (le GUNT) est formé sous le présidence de G. Wedeye. H. Habré assume les fonctions de Ministre de la défense. W.A. Kamougue, chef politique reconnu de la population du Sud, devient vice-Président. Cet accord stipule que chaque faction doit libérer ses prisonniers et retirer ses troupes de la capitale. Mars 1980.Reprise des combats due au refus d'une partie du FROLINAT de libérer les prisonniers faits à Faya-Largeau et de retirer ses troupes de la capitale. Le GUNT est divisé. Habré reproche à Wedeye de s'appuyer sur la Libye qui occupe la Bande d'Aouzou. Accrochages entre les FAN et les Forces Armées Populaires (FAP), qui soutiennent le Président Wedeye. Les FAN doivent quitter N'Djaména. Décembre 1980.La paix civile revient après la victoire des forces coalisées du GUNT sur les FAN. Les forces libyennes se retirent du pays à la demande du gouvernement tchadien. Les FAN réfugiées au Soudan reçoivent le soutien des Etats-Unis. Fin avril 1981.Les combats entre le FROLINAT et les FAN ont fait plus d'un millier de morts. ....source tchadforum.com

Hissein Habre 1982-1990


En 1982, les forces d'Hisseine Habré investirent N'Djamena. Habré devint président. Il reçut l'appui de la France pour reconquérir le Nord, mais il dut affronter seul de nouvelles interventions libyennes. En 1989, un complot oppose Hissein Habre’ à une partie de ses chefs militaires. L’un de ses instigateurs,Idriss Deby, son beau-frere et son Conseiller Militaire. Réfugié en Libye, il forme le Mouvement Patriotique du Salut. Ses troupes parviennent, apres un an de harcelement, à chasser Habré du pouvoir, sans que la France intervienne.

Idriss Deby 1990-present


En avril, accusés de complot, et craignant d'être arrêtés, Idriss Deby, Hassan Djamous qui l'a remplacé au poste de commandant en chef, et Ibrahim Itno, ministre de l'Intérieur, s'enfuient de la capitale. Djamous et Itno sont tués mais Deby réussit à gagner la Libye, puis le Soudan, où il créée une armée, le Mouvement Patriotique du Salut (MPS). Le 1er décembre 1990, ses forces s'emparent de N'Djaména et chassent Hissène Habré qui se réfugie au Sénégal.

رحلة للاطلاع على على غيفارا عن قرب...


رحلة للاطلاع على على غيفارا عن قرب...
رحلة اكتشاف المحطات التي صنعت الثائر الأرجنتيني غيفارا
رحلة غيفارا الاسطورية و رحلة مغام اخر اراد حدو نفس التجربة بعد44 سنة...

تبقي لعام 1952 أهمية خاصة في حياة الثائر الارجنتيني ارنستو تشي غيفارا، إذ في خلالها قام برحلة طويلة علي دراجته البخارية قاطعا مسافة 10 آلاف ميل فوق طرقات قارة امريكا اللاتينية. وشكلت هذه الرحلة المثير تحولا جذريا في مسار حياة طالب الطب اليافع. بعد مضي نصف قرن علي تلك الرحلة قرر باتريك سايمز البريطاني الجنسية تتبع خطي غيفارا، واستغرق تحقيق هذا الحلم اربعة اشهر، حيث ساعدته هذه الرحلة علي اكتشاف السر وراء تحول ذلك المتسكع البورجوازي الي رمز ثوري متداول في معظم الادبيات والتجارب السياسية في العالم.
ابتدأ سايمز رحلته مبكرا من بوينس آيرس ولم تمض سوي ساعة واحدة حتي اختفت وراءه البيوت لتحل محلها مناظر طبيعية شاسعة تجريدات فراغية تحفز علي رؤي طوبائية شديدة الكمال . لم يكن هناك أي اثر للغيوم او المباني، للحيوانات او الاصوات، بل حتي الغازولين نفذ عنده. يعلق سايمز في كتابه تعقب تشي الذي صدر مؤخرا لم تكن هذه بداية مبشرة بالخير ليومي الاول في متابعة رحلة تشي غيفارا (رمز حرب العصابات في فترة الستينيات)، إذ لم تمض سوي سبع سنوات علي تلك الرحلة حتي دخل غيفارا ظافرا مع فيدل كاسترو الي هافانا، والي كتب التاريخ، ولم يمر سوي عقدين علي تلك الرحلة حتي تصبح لحية تشي وبيريته علامة تجارية للقمصان والسلع الاخري تجذب ملايين الشباب لها، في الوقت نفسه تحول غيفارا في المخيلة الجمعية قديسا ملهما للتمرد علي المؤسسات المحافظة، وعلي عدم المساواة.
كان غيفارا في الثالثة والعشرين من عمره حينما ابتدأ رحلته. آنذاك كان علي مفترق طرق، إذ كان قد ترك قبل ذلك عمله ودراسته الجامعية، ولم يتميز بشيء خاص سوي ميل قوي للالتزام بالقضايا الاجتماعية واستعداد واضح للتخلي عن حياته السابقة. هكذا انطلق ارنستو غيفارا مع صديقه البيوكيمياوي البرتو غرانادو للقيام برحلة مشتركة علي دراجة بخارية عتيقة عمداها تحت اسم لا يناسبها لابوديروسا أي القوية.
عبر كل الطرق التي قطعها استخدم سايمز كتاب تشي غيفارا (الذي نُشر لاحقا، والذي يحمل عنوان يوميات دراجة بخارية ) دليلا في حركته.
كان الامل يحدوه أن يكتشف المكان واللحظة اللذين تبني غيفارا فيهما اسم تشي ليصبح هذا الاسم مجسدا وبشكل حرفي لرؤية غيفارا لنفسه كانسان ثوري.
يقول سايمز مبررا مشروعه الآن وبعد 44 سنة علي تلك الرحلة، وبالذهاب الي الامكنة التي وصل اليها، يغمرني أمل قوي باكتشاف اصول ذلك الشخص الذي ظل يلهم الثورة علي امتداد قارة امريكا اللاتينية، وذلك يعني ان علي السفر عبر تشيلي وبيرو منتهيا في مدينة بوليفية صغيرة حيث قتل تشي غيفارا وهو يقاتل من أجل الثورة الشيوعية عام 1967 .
علي وفق يوميات غيفارا، كانت اول محطة له مع صديقه مدينة ميرامار التي وصلا اليها يوم 6 كانون الثاني (يناير) عام 1952. آنذاك كانت تلك المدينة الصغيرة الساحلية منتجعا صيفيا للنخبة الارجنتينية. ولم يكن وصوله الي هناك الا لزيارة صديقته ماريا ديل كارمن فيريرا، والمعروفة باسم تشيشينا. آنذاك كانت صديقته في السابعة عشرة وهي تنتمي الي اسرة عريقة من قرطبة الارجنتينية، وسبق لارنستو أن أمضي وقتا في مساعيه لكسب حظوتها. وعلي الرغم من أن عائلة غيفارا لم تكن تمتلك رصيدا ماليا كبيرا بسبب استثمار الاب كثير من امواله في مشاريع فاشلة، لكنها مع ذلك كانت في موقع اجتماعي مرموق في العاصمة بوينس ايرس يسمح طبقيا لارنستو الابن ان يقترب من الفتاة تشيشينا.
من ناحية اخري، كان الصديق المرافق البرتو غرانادو شخصا ماركسيا مع امتيازات اجتماعية عدة بسبب موقعه المهني. وحالما التقي باصدقاء تشيشينا البورجوازيين في منتجع ميرامار حتي راح يستخدم تحليلاته الطبقية عليهم. كتب غرانادو في يومياته عنهم هم يؤمنون بأنهم وفق حق إلهي يستحقون أن يعيشوا حياة خالية من أي همّ سوي موقعهم الاجتماعي . ويبدو أن غيفارا كان آنذاك منغمرا بتحليل طبقي من نوع آخر، إذ بعد تنزهه علي امتداد الشاطئ مع صديقته الجميلة تشيشينا والتمتع بالبقاء معها في داخل سيارة، كتب في دفتر يومياته الجانب البورجوازي داخلي ما زال في طور التشكل .
يصف باتريك سايمز ليلته التي قضاها في منتجع ميرامار الذي احتشد بالسياح المنتمين لمختلف الطبقات. اذ علي الرغم من اجبار صندوق النقد الدولي الارجنتي علي اقتطاع بليون جنيه استرليني من ميزانيتها فان اجراءات التقشف لم تؤثر سلبا الا علي الفقراء. مع ذلك فان الارجنتين لديها القدرة علي اتخاذ قرارات لا تستطيع بلدان امريكا اللاتينية الاخري الا ان تحلم بمثيلها، مثل فرض الحد الادني للاجر.
واجراءات كهذه ساعدت علي تمكن كثير من الفئات الشعبية الذهاب الي ميرامار، بعكس ما كان الوضع عليه ايام رحلة غيفارا، علي الرغم من تدهور خدماته.
في بداية الخمسينيات عرفت الارجنتين تحت حكم بيرون وزوجته ايفيتا قدرا كبيرا من المساواة الاجتماعية نتيجة لتنفيذ بعض وعودهما التي قطاعها للناخبين في نهاية الاربعينيات، إذ أصبحت اسعار الطعام رخيصة والدخول الي الجامعة مجانيا واليوم اصبح كثير من الناس قادرين علي القدوم الي ميرامار.
في اليوم اللاحق سافر سايمز الي تشيلي التي عرفت احداثا مأساوية هائلة بعد الانقلاب العسكري الذي قاده بينوشيه عام 1973، وحسب ما قالته الروائية ايزابيل اليندي له فان أي حديثاً عن الماضي في تشيلي هو خال من الذوق ، إذ لن يؤول ذلك الا الي إنكاء الجراح القديمة مرة اخري، علي الرغم من انها ابنة أخ الرئيس الماركسي سالفادور أليندي الذي قتل علي أيدي العكسر المشاركين في الانقلاب. لذلك كان علي سايمز ان يبحث عن اولئك المستعدين للتحدث عن الماضي، ولا بد انه عثر علي ضالته حينما تعرف علي الرسام والكاتب روبرتو اورويو.
قال اورويو الناس نسوا تشي الآن . كان اورويو في الرابعة عشرة حينما انتمي الي منظمة الشباب الغيفاري وهي مجموعة من الطلبة كرست وقتها لدراسة تعاليم بطلها. آنذاك كانت صور غيفارا معلقة في كل مكان لكن بعد انقلاب بينوشيه الدموي منعت صوره. بالمقابل اصبح المنتجع السياحي في مقاطعة فالديفيا واحدا من أتعس مراكز القمع في البلاد. اضاف الكاتب اورويو متأسفا لمواقف منظمته المتطرفة ضد الحكم الاشتراكي: كان نظام اليندي يمثل سلطة الشعب بكل معني الكلمة، اذ تمت أثناء ذلك مصادرة الاراضي الزراعية وتحقق تطبيق الماركسية المنتخبة ديمقراطيا، لكن الحلم الغيفاري فسر التاريخ بكل خاطئ.. ولا بد أن ذلك شارك في تحفيز قادة الجيش علي القيام بالانقلاب العسكري. وفق تقرير لجنة الحقيقة والمصالحة جاء ما يلي: يوم 7 تشرين الاول (اكتوبر) عام 1973 تم اعدام الحطاب انريز سيلفا (33 عاما) من قبل افراد في الجيش، في مجمع بانغوبولي للغابات، وكان سيلفا قد اعتقل في بيت اهله.. أعدم اندريز سيلفا من قبل رجال عاملين في الدولة.. بعد مضي يومين علي اعتقال سيلفا قامت مجموعة من العسكر باعتقال 17 حطاباً نقابياً ونقلتهم الي مزرعة خاصة بين الهضاب ليقوم بعض أفرادها باعدامهم، وفي اليوم اللاحق قام رجال الشرطة باحتجاز 16 شخصا، وهؤلاء اما نقابيون او أعضاء في منظمات فلاحية، ونقل هؤلاء الي جسر حيث أطلقت رصاصة واحدة عن قرب في رأس كل منهم ثم القيت بجثثهم الي النهر. كان المبرر وراء هذه الجرائم دائما نفسه: تشيلي كانت في حالة حرب مع الشيوعيين. انه شبح غيفارا الذي كانت الطغمة العسكرية تحاربه، وخلال اشهر قليلة تمت تصفية الحركات اليسارية الموجودة في فالديفيا.
قال اورويو باسي ما زال اولئك المشاركون في التصفيات يمتلكون مواقع مهمة داخل الحكومة وبين صفوف رجال الاعمال والشرطة وملاكي الارض والمواطنين العاديين، وهم لا يرغبون في نبش ماضيهم .
أضاف وهو يتطلع الي المدينة عبر النافذة المطلة علي الشارع: هذا هو حكم التاريخ علي تشيلي، علي الضحية والجلاد ان يمشيا كل يوم في الشوارع نفسها حيث يتجاوز احدهما الآخر. توقف سايمز عند مدينة تيموكو التابعة لمقاطعة فالديفيا. وبعد بحث دؤوب في ارشيفات الجريدة المحلية الدياريو اوسترال ، عثر علي صورة ارجنتينيين علي ظهر دراجة بخارية لدي وصولهما الي تيموكو عام 1952. في الصورة بدا غيفارا الشاب شبيها بممثل سينمائي في الوقت الذي ظهر صديقه بشعره المشعث الكث مفعما بالحياة.
كتبت الصحيفة آنذاك: اخصائيان في مرض الجذام يقومان بجولة في امريكا الجنوبية علي دراجة بخارية.. منذ البارحة يقيم في تيموكو دكتور الكيمياء الحيوية السيد البيرتو غرانادوس، وطالب الطب في السنة السابعة من جامعة بوينس آيرس السيد ارنستو غيفارا سيرنا، وينوي هذان الاخصائيان زيارة عدد من بلدان امريكا اللاتينية.. العالمان الزائران متخصصان في مرض الجذام.. وهما علي اطلاع كبير علي هذه المشكلة التي لها آثار سلبية كبيرة علي وطنهما، وقد عالج هذان الخبيران اكثر من 3 آلاف مريض، وبانتهاء يومهما في تيموكو سيتوجه السيدان غرانادوس وغيفارا صوب مدينة كونسيبسيون.
لكن الاحداث لم تسر بهذا الشكل، إذ ان الاخصائيين الكبيرين واجها مشكلة تمزق اطار العجلة الداخلية بعد مغادرتهما الجريدة مما جعلهما عرضة للامطار الغزيرة، ولم ينقذهما من هذا الوضع المزري سوي مرور الطبيب البيطري راؤول الذي نقلهما مع الدراجة البخارية الي المدينة. وهناك استطاع اقناعهما بالذهاب معه الي المبغي علي حسابه الخاص، ومع صدور التحقيق الصحفي حولهما اكتسب الصديقان اهتماما وتقديرا خاصا لعملهما العلمي ، وهذا ما دفع غيفارا لتسجيل ما يلي في يومياته: انها باختصار نتيجة جرأتنا ان نصبح خبراء في حقل وباء الجذام، واننا عالجنا 3 آلاف مريض، واننا نعرف جميع المراكز الموجودة في امريكا اللاتينية وشروط النظاقة فيها، مع ذلك فقد تنازلنا لزيارة هذه المدينة الصغيرة، ولم يمض وقت طويل قبل ان تجتمع الاسرة كلها حول المقالة.. وهكذا منعمين بكل اعجابهم ودعنا هؤلاء الناس الذين لا نعرف أي شيء حولهم، بل ولا نعرف حتي اسماءهم.
يقول سايمز لم استطع منع نفسي من الضحك عند قراءة هذا المقطع، اذ في هذا المكان اكتشف غيفارا قدرته علي تقمص أي شخصية تصادفه علي الطريق، فبدلا من ان يكون طالب طب متخليا عن دراسته ولديه اهتمام عام بالجذام تحول الي خبير كبير في هذا الحقل، وبدلا من ان يكون شخصا عاديا منجذبا الي دور البغاء كأقرانه تقمص شخصية العالم الكبير، ولا بد أن التحول قد بدأ هنا، باجراء ثورة جذرية علي حياته .
ولن تمضي فترة طويلة قبل وقوع حادثة اخري، اذ أثناء هبوط الصديقين من هضبة وعرة انكسرت فرامل العجلة الامامية، حينما اطل امامهما قطيع من البقر ووراءه كان هناك نهر، واضطر غيفارا للسيطرة علي دراجته ان يضرب بقرة ولتجنب السقوط في النهر اصطدم بالجرف، وكانت النتيجة تحطم الدراجة لابوديروسا الي الابد.
بعد سحبها الي مدينة لوس انجليس القريبة منهما، وجد الصديقان مكانا لخزن الدراجة المهشمة، داخل مركز لمكافحة الحرائق. وهناك استضافهما مدير المركز علي اعتبار انهما متطوعان وحينما بلغ المركز خبر وقوع حريق في منتصف الليل شارك المتشردان في اطفائه. يكتب صديق غيفارا في دفتر يومياته حينما اصبحت النار تحت سيطرتنا في تلك الليلة ارتفع بكاء قطة صغيرة داخل خرائب الحريق من سقف البيت.. علي الرغم من احتجاج عمال الاطفاء الآخرين ذهب غيفارا للبحث عن القطة، وحينما عاد مع قطة صغيرة بين يديه صفق له الجميع وتقرر الحفاظ علي القطة في مركز مكافحة الحرائق .
وفي هذا المكان بالذات ولد اسم تشي . اذ يتميز الارجنتينيون باستخدام مفردة تشي كلازمة أثناء تبادل الحديث، وحينما غادر غيفارا وصديقه المركز، كان العاملون هناك يصرون علي تسميتهما بتشي الكبير وتشي الصغير، وأثناء عودتهما اصر تشي الكبير علي الحفاظ علي اسمه الجديد لازمة لارنستو.
واذا كانت ادعاءات الصديقين بأنهما أخصائيان في الجذام غير حقيقية، فان الصديق غرانادو قد كرس سنوات عديدة بعد عودته الي الارجنتين للعمل في مستعمرات الجذام، وكذلك كانت نية ارنستو بعد تخرجه من الجامعة.
في رسالة من عاصمة بوليفيا، ليما، كتب غيفارا الي ابيه أقوي علاج لمرض الجذام هو مصافحة المريض بقوة . وأثناء زيارته لليما ظل غيفارا مواظبا علي الجلوس مع المجذومين اضافة الي لعب كرة القدم وتناول الطعام معهم، يضيف ارنستو في رسالته لابيه قد يبدو هذا تبجحا بالشجاعة لا جدوي منه لكن الفائدة السيكولوجية التي يكسبها هؤلاء الفقراء ــ الذين غالبا ما يعاملون كحيوانات ــ في كونهم عوملوا كبشر طبيعيين، لا تقدر بأي شكل من الاشكال . مع ذلك، وعلي الرغم من ان غيفارا لم يبق سوي اسبوعين في ليما، حيث قضي الجزء الاكبر من تلك الفترة في زيارة المتاحف، لكن المجذومين المقيمين في مستشفي غويا (والتي زارها غيفارا عام 1952 ولفترة قصيرة) يصرون علي بقائه مع اسلافهم اشهراً عدة، بل هناك كوخ ازرق في مستعمرة الجذام يزعمون ان غيفارا اقام فيه.. وهذه الحال تتكرر مع ملايين المعدمين في امريكا اللاتينية، والذين لا يجدون هناك أي بطل آخر سوي غيفارا.
الكثيرون ممن التقاهم سيامز أثناء رحلته ظلوا يكررون لسيامز ان تشي عاش ومات من أجلهم.

الجمعة، أغسطس 04، 2006

ايها الشعب التشادى

مازال فى الوطن رجال ونساء يهبوا دفاعا عن شرف الامة المهدر فى وضح النهار....علنا فى الشوارع...بدءا من القتل...مرورا بالاعتقال...والتعذيب فى السجون...وتزييف ارادة الشعب...واغتصاب السلطة...وبيع الوطن بالجملة....ونهب ثرواته...انتهاءا بهتك الاعراض....ماذا بقى لسلطة الحزب الحاكم من فسدة ومفسدين، من انتهاكات لم يمارسوها ضد تشاد...وطنا وشعبافاما ان نقف وقفة رجل واحد اليوم او فلننتظر الاسوء!!! لنا وللاجيال القادمة....ربما اليوم مازال لنا الخيار....اما غد...لا تتركوا لحم الوطن تنهشه الذئاب....لا تخذلوا بناتكم ممن انتهكت حرماتهم فى وضح النهار....لا تدعوا السلطة الغاشمة تنفرد بنا فردا فردا...لا تدعوا مغتصبى الاوطان والاعراض يظنوا أن كلمتهم هى الاخيرة....الكلمة لكم اليوم...فقولوها....والا فليرحمنا الرحمن

أيها الشعب الكريم ,انهض وقاوم , قم وناضلان تناضل تمت وان لم تناضل تمت اذا فناضل ومت .قل لا للظلم والهوان , ان تقلها تمت وان لم تقلها تمت , اذا قلها ومت .إن لم تكونوا انتم انفسكم احرارا من امة حرة فحريات الأمم عار عليكم .

ما ذا لو كان



ماذا لو كان وطني حرا سيدا أتغنى به أمام الجميع فأنشد له أحلى الأناشيد أنام وأصحو على حبه ، أناضل ، أقاتل من أجله ، فسعيدا إن بقيت حيا و إن مت فأنا شهيد .

اعتراف واعتذار من الرئيس ادريس ديبى


ماذا لو استيقظ الشعب التشادي يوما على بيان من السيد رئيس الجمهورية إدريس ديبى انتو يقول فيه :- نظرا لما آلت إليه الدولة من تدهور ودمار وخراب .- نظرا لكثرة المعارضات المسلحة وتمرد الشعب على .- نظرا للقتل والدمار الذي لحق بالشعب التشادي .- نظرا لقوة المعارضة الداخلية ومساندة كل الشعب لها .- نظرا للرفض التام للمعارضة الداخلية الدخول معي في الحوار الغير جاد .- نظرا لتسلط اسرتى الغير مسئولة على الشعب .- نظرا للفساد الذي عم كل مؤسسات الدولة .- نظرا لعدم مقدرتي على الحكم العادل والرشيد .- نظرا لعدم مقدرتي على محاربة الفقر والبطالة الشئ الذي وعدت به الشعب.التشاديين والتشاديات :- نظرا لكل ما تقدم ذكره أتقدم إليكم أنا إدريس ديبى اتنو بهذه الاعترافات :أعترف بأني المسئول عن الجرائم التي ارتكبت في حق الشعب التشادي إبان فترة حكم هبري بما فيها مجزرة جنوب البلاد .أعترف بأني مرتكب مجزرة جنقليم بإقليم وداى .أعترف بأني قاتل عباس كوتي , لاوكين باردي , كيتي موييس , دكتور الحارث , بشارة ديقى , يوسف توقويمى ومالدوم بادا عباس .أعترف بأني قد زورت انتخابات 1996 , 2001 وكذالك 2006 . أعترف باني القاتل والمسئول المباشر عن مقتل واختفاء أكثر من 20 ألف من الشعب التشادي .أعترف بأني اختلست أموال الشعب التشادي وحولتها في أرصدتي بأوروبا وبعض دول إفريقيا .أعترف بأني المسئول عن النهب المنظم لموارد الوطن .أعترف بأني أتقاضى نسبة مئوية غير قليلة بكل برميل بترول يصدر .أعترف بأني كنت أرتب لخلافة ابنى على كرسي الحكم .أعترف بأني قد تدخلت في الشئون الداخلية لدول الجوار ودول أخرى كثيرة في العالم .أعترف بأني قد تاجرت في المخدرات ولدى عدد كبير من المرتزقة يقومون لي بالعمليات العالمية مما أساء لسمعة الوطن .أعترف أخيرا بأني لم أحس يوما بالوطنية .أيها الشعب التشادي الكريم :أتقدم لكم بعميق اعتذاري عما سببته لكم من معاناة . أعتذر عن الجرائم التي تسسبت بها لكم ولأطفالكم ولنسائكم . أعتذر عن العقوبات الجماعية التي مارستها بحقكم . أعتذر للأرامل واليتامى عن الألم الذي ألحقته بهم . أعتذر عن القتل والتعذيب والاعتقال والإبعاد وعن العجز والشلل . أعتذر لكم وللأنسانية عن المجازر التي ارتكبتها . أعتذر لكم عن التجويع الذي مارسته بحقكم وعن الذل وعن الفقر والبطالة الذي تسببت بها لكم وعن جعل نهاركم أسود وليلكم مرعب . أعتذر عن الأذى المادي والمعنوي والنفسي الذي تسببت به أسرتي نحوكم . أعتذر لكم عن كل شئ , عن الفوضى التي تعم كل المدن , عن القانون الذي تفتقدونه , عن الاقتصاد المدمر الذي تعيشونه , عن سلطتي الضعيفة التي تحكمكم , عن الانتخابات التي زورتها , عن الأمل الغائب , عن العذاب , عن الحرمان , عن اليأس , عن الجلد , عن الإرهاب , عن الرواتب التي تنتظرونها كل صباح , عن المستشفيات الفارغة من الدواء .وعليه وبعد الإقرار بالذنب أقدم أنا إدريس ديبى اتنو استقالتي بين أيديكم الكريمة في هذا اليوم....بتاريخ.....من العام....وأسلم نفسي لعدالتكم الموقرة , لقانونكم قانون الشعب الذي طالما سلم نفسه لقانوني قانون الغاب .أرجو أن تتقبلوا اعتذاري , .وأنا مستعد لفعل ما يمليه إليكم ضميركم والسلام عليكم ورحمة الله وبركاته .
باحترام واعتذار
عاشت تشاد حرة مستقلة
. عاش الشعب التشادي حرا كريم

رسالة الى الله

اللهم انى أشكو اليك ضعف قوتى فى مواجهة زبانية الرئيس ديبى والمسماه ANS وقلة حيلتى أمام حيله التى ملكته الوطن وروعت المواطنين وهوانى وضياع كرامتى فى الداخل والخارج فلا رئيس يدافع عنى ولا منظمة حقوقية أستصرخها فتجيبنى. الهم أن أشكو اليك فساد الرئيس ديبى الذى حكم تشاد أكثر من ستة عشر عاما أقل وصف لهاتيك السنوات أنها سنين عجاف كسنى يوسف وربما أشد ، فحالى وحال أقرانى ياربى يصير من سيئ الى أسوأ. أما كرامتى يارب ، فأقول ولاحرج منك أنت علام الغيوب ، أستبيحت فى أقسام الشرطة وأمام موظفى الحكومة. يارب لم يعد لى كرامة بعد أن زورت الأنتخابات على كل المستويات . ولم يكتفوا يارب بالتزوير فحسب فكلما حاولت الأدلاء بصوتى فى أى عملية أنتخابية أشبعونى ضربا وركلا وتركوا أثارا اجرامهم على جسدى القليل شحمه ولحمه. يارب لم تعد تشاد بلد أمن فقد عرض الرئيس ديبى، الغارق فى التبعية والمحاط بالفساد، أمننا القومى للخطر فلم يهادن الفرنسيين فحسب بل صار خادما مطيعا يتملق لهم بالليل والنهار لعلهم يرضوا... يارب انه قرب الخونه والفاسدين وخزل المواطنين فاخزله فى الدنيا .يارب أنهم سكارى عن رحمتك، غافلين عن وجودك ، كافرين ببطشك وأنتقامك... فما أحلمك على الرئيس ديبى و الأشرار من حوله...ماأحلمك!
لسان حال تشادى مطحون

الثلاثاء، أغسطس 01، 2006

الشائعات والبحث عن الحقيقة


الشائعات والبحث عن الحقيقة
قبل البدء: النظام في ورطة، والشعب في محنة، والموت مرة واحدة خير من الموت بالتقسيط. الصمت إقرار بالذنب، والتهرب من المسئولية جبن، وحماية الفاسدين جريمة، والدفاع بغير حق عن علية القوم عمل لا أخلاقي، وتحمل أوزارهم فعل لصوصي لا شهامة فيه، وإهدار الدستور خيانة، وعدم الرد على الإشاعة تأكيد على مصداقيتها. الوطن أغلى من أن يباع، وأكبر من أن يحتوى. وتشاد وان جار عليها الزمن، وجُوعت لن تأكل لحم بنيها، وان عذبت لن تركع طلبا للصفح.. تشاد تبحث عن الحقيقة (متفق عليه إلا من كفر).
في البدء: عند وقوع جرائم في حق الشعوب، توجد مسئوليتان: سياسية وجنائية عن الفعل. المسئولية السياسية بنصوص الدستور تقع على النظام الحاكم، والمسئولية الجنائية تقع على منفذ الجريمة. وفي حالة وقوع جرائم القتل بفاعل مجهول أو متجاهل، يكون توجيه الاتهام مشروعا لمن تحوم حوله الشبهة والشكوك. الاتهام في حد ذاته لا يعتبر سبا وقذفا في حق المتهم، لكنه شك قانوني للوصول للعدالة، فلا حصانة لأحد ولا عصمة لحاكم، والمتهم بريء حتى تثبت إدانته، وعلى المدعى إثبات حقه، وعلى المتهم إثبات براءته، وبين الاثنين كر وفر، كل يريد إثبات حقه، بلا فسوق ولا عصيان. في الدول المتحضرة، الجرائم في حق الشعوب تقود إلى استقالة النظام الحاكم ومحاكمته (متفق عليه إلا من فجر).
فى المتن : ديبى متهم بقتل 25.000 من أبناء الوطن الغالى تشاد . ديبى متهم بأختلاس أموال الشعب التشادى . نظام ديبى متهم بالنهب المنظم اموارد الوطن . ديبى يقتل . ديبى يسرق . ديبى يغتصب .... كل ذلك على مرآى ومسمع الجميع . نظام لا يعرف من التحضر إلا افخر الثياب، وأطيب الأُكل وأفخم القصور، وحسن التعامل مع الفرنسيين، وخفض الجناح للأمريكان. نظام لا يعرف من العدل إلا إنصاف ذويه، ومن المسئولية إلا ما يحقق مصالحه، ومن الرحمة إلا محاباة القربى والمحاسيب . تعديل ديبى للدستور ليست الجريمة الأولى له لكنها الأخطر .. علينا أن تقاتل هذا النظام المستبد بكل ما نملك من قوة ومن بعدها محاسبة القاتلين والمذنبين ومن والاهم . لو شعر القاتل أن هناك من يحاسبه ما جرؤ على ارتكاب جرمه. أهو العيب في صاحب الحق الذي فرط فيه بالصمت! أم العيب في حاكم مستبد اغتصب حقوق الشعب! ولا يغتصب حق من مستمسك به مدافع عنه، ولن يعود الحق إلا ببذل النفس رخيصة من أجله، وكما يقول الشاعر " والشعب إن رام الحياة كريمة/خاض الغمار دما إلى أماله".
ما ذُكر كلام في العموم، لا يرضي ولا يشفي غليل. ومن المفيد للجميع حكاما ومحكومين البحث عن الحقيقة.. الحقيقة المرة وهى أخذ السلاح ضد ديبى لحماية من تبقى وما تبقى . لا الملك يدوم، ولا النهب يبعد شبح الفقر. والتاريخ يخبرنا بزوال عروش القياصرة والأباطرة والملوك وإحلالهم بآخرين. تلك سنة الحياة يا أولى الألباب . البحث عن الحقيقة لفاعل مجهول يحتاج جمع أدلة عمن تحوم حولهم شبهة التوريط. وإذا كان من حق النظام الحاكم الإهمال في مسئولياته بلا محاسبة، فمن حق الرعية توجيه الاتهام بلا تحفظ، لكننا في هذا المقال لن نتهم أحدا، وسنفترض – وفي الفرض كفر- إن النظام الحاكم بريء مما ينسب إليه من جرائم، قتل , فساد , نهب وأغتصاب ويبغي الحقيقة مثلنا، إذن فنحن في خندق واحد –لا قدر الله- وعلينا المصارحة والمكاشفة بما يدور من شائعات، والمطلوب من النظام الحاكم الرد على هذه الشائعات، وفي عدم الرد اعتراف بالمسئولية السياسية، وإقرار بالمسئولية الجنائية .
من حقنا أن نسأل ونبحث ونتقصى، ومن العيب أن ينشغل الأجنبي بشأننا ويحرم علينا مجرد السؤال عن موتنا. وليس جرما أن نغوص في الممنوع والمحرم طالما نحن أصحاب الحق. لقد صمتنا كثيرا احتراما وخوفا وجبنا ماذا كانت النتيجة! الموت بالتقسيط، فلماذا لا نجرب الموت مرة واحدة، لنتفادى استنزاف الأرواح، ونتخلص من تبعات زيادة نفقات التأجيل.
قبل الختام: أرجو من الأخوة الثوار احترام مشاعر التشاديين، والعمل الجاد من أجل التعجيل بسقوط النظام المتهالك وقصاص عادل من ديبى وأعوانه، وإلا دعوا الشعب وشأنه
فى الختام : أدعو الشعب التشادى الى توجيه الأتهام للنظام الحاكم ومقاضاته أمام محكمة الجنايات الدولية التي تشاد عضو فيها، وعلى المنافقين أن يكفوا عن ترديد " لا تشوهوا سمعة تشاد ". من يشوه سمعة تشاد هو من خُول حق الدفاع عن الشعب ولم يفعل، هو النظام الحاكم الذي لم يحترم الدستور ولم يحافظ على سلامة الوطن وأمن المواطنين.
مفقــودات
زارَ الرّئيسُ المؤتَمَـنْ بعضَ ولاياتِ الوَطـنْ وحينَ زارَ حَيَّنا قالَ لنا :هاتوا شكاواكـم بصِـدقٍ في العَلَـنْ ولا تَخافـوا أَحَـداً..فقَـدْ مضى ذاكَ الزّمَـنْ .فقالَ صاحِـبي ( حَسَـنْ ) :يا سيّـدي أينَ الرّغيفُ والَلّبَـنْ ؟ وأينَ تأمينُ السّكَـنْ ؟ وأيـنَ توفيرُ المِهَـنْ ؟ وأينَ مَـنْ يُوفّـرُ الدّواءَ للفقيرِ دونمـا ثَمَـنْ ؟ يا سـيّدي لـمْ نَـرَ مِن ذلكَ شيئاً أبداً . قالَ الرئيسُ في حَـزَنْ : أحْـرَقَ ربّـي جَسَـدي أَكُـلُّ هذا حاصِـلٌ في بَلَـدي ؟! شُكراً على صِـدْقِكَ في تنبيهِنا يا وَلَـدي سـوفَ ترى الخيرَ غَـداً .** وَبَعـْـدَ عـامٍ زارَنـا ومَـرّةً ثانيَـةً قالَ لنا :هاتـوا شكاواكُـمْ بِصـدْقٍ في العَلَـنْ ولا تَخافـوا أحَـداً فقـد مَضى ذاكَ الزّمَـنْ .لم يَشتكِ النّاسُ ! فقُمتُ مُعْلِنـاً : أينَ الرّغيفُ واللّبَـنْ ؟ وأينَ تأمينُ السّكَـنْ ؟ وأينَ توفيـرُ المِهَـنْ ؟وأينَ مَـنْ يوفِّـر الدّواءَ للفقيرِ دونمَا ثمَنْ ؟ مَعْـذِرَةً يا سيّـدي.. وَأيـنَ صاحـبي ( حَسَـن )